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Philosophie

LES MISSIONS

La Betsch a deux missions : soutenir les agriculteurs locaux responsables, et lutter contre le gaspillage alimentaire.

 

J'ai établi un réseau de pêcheurs, chasseurs, éleveurs, fermiers et micro-fermiers de la région à qui je rends visite directement. En éliminant l'intermédiaire, je peux observer leurs pratiques et échanger avec eux, valoriser leur surplus ou leurs invendus, et éviter les emballages en plastique à usage unique. 

 

Le menu surprise est la clé de mes missions. Grâce à lui, je suis flexible et peux me fournir en fonction du besoin du producteur et non l'inverse. Je peux participer à la bataille contre les espèces invasives en les cuisinant, et, ayant le contrôle sur l'output, je limite le gaspillage alimentaire.

Les menus changent en fonction des saisons et micro-saisons. À travers ces menus, je peux raconter l'histoire de mes visites de la semaine. Ces histoires ont pour but de démystifier les méthodes de production, de remettre au devant de la scène les produits négligés et de nous reconnecter avec la nature et ses aléas.

Chez la Betsch, il n'y a pas de poubelle. Je n'ai donc pas le choix, je suis obligée de trouver une utilité à chaque élément qui franchit ma porte. Le dernier recours, c'est le compost. Les pratiques anciennes de conservation et fermentation m'aident à transformer rognures et entrailles en condiments magnifiants. Et pour ce qui est du reste, je me tourne vers mes voisins à l'Espace Dukat, collectif d'artistes et designers pour recycler et upcycler ce qui ne peut pas être consommé.

OUVRIR LA DISCUSSION

Je n’ai jamais été une grande activiste (j'ai plutôt tendance à mener des micro-révolutions anti-produits-de-grande-consommation en complotant épisodiquement des armées de petits ferments sauvages depuis ma cuisine), mais je pense que les discussions ont une importance inestimable.

J‘aimerais provoquer des remises en question des préconceptions qu’on ne réalise même pas avoir. Pousser à poser des questions, à demander comment on fait et pourquoi on fait comme ça.
 
Je pense qu’une des plus grandes erreurs humaines est la honte de manquer de savoir et la peur de poser des questions.
 
C’est en posant des questions qu’on apprend, et c’est en challengeant les informations reçues qu’on peut arriver à des réels raisonnements, avancées et ouvertures.

MAMY BETSCH

La Betsch, c'était le surnom que mon grand-père donnait à ma grand-mère. Paulette, La Betsch, Mamy Betsch. 

Je lui fais un clin d'oeil, à elle qui aimait faire plaisir en préparant des festins.
 
À notre trait partagé d'attention obsessive au détail, j'allie mon côté un peu brouillon ; en sélectionnant mes produits avec la plus grande conscience avant de me laisser porter par les embranchements de mes idées du moment. 

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